La carie 2
La carie a atteint une ou plusieurs dents à un stade qui ne nécessite pas encore de dévitaliser et poser une couronne. Cependant votre organe dentaire est dans un état de délabrement inquiétant.

Carie étape 1 - Carie étape 2 -

Carie étape 3 - Carie étape 4 -


Les 2 premières étapes de la maladie carieuse ne nécessitent pas de dévitaliser la dent. Cependant cet état reste précaire car dans votre cas, votre organe dentaire a été délabré à un niveau qui fragilise les parois. Celles-ci risquent de casser suite à un choc ou à la pression de la mastication.

Il est parfois constaté que cette carie avancée a déjà été comblée par un amalgame (plombage) ou un composite (matériau couleur de la dent), mais même si ces techniques offrent d'indéniables services, elles sollicitent trop les parois fragiles et ne garantissent pas leur protection.

Par ailleurs, composites et amalgames peuvent présenter des récidives de caries cachées sous l'obturation car celle-ci ne peut être totalement étanche. Enfin leur ajustement peut avoir bougé avec le temps et ne plus être adapté aujourd'hui : c'est la limite de ces obturations fréquentes, bon marché, mais aux indications limitées

Si ces parois jusqu'alors conservées s'effondrent ou cassent, il faudra alors dévitaliser la dent, qui perdra sa substance et devra alors être protégée par une couronne. Outre le coût élevé de cette couronne, c'est surtout la vitalité de votre dent qu'il faut absolument conserver.

Parmi les points faibles des composites et amalgames, il faut savoir qu'il nécessitent la plupart du temps d'enlever plus de matière vivante que la carie n'en a affectée, ceci afin de permettre la bonne adhésion du matériau à la dent.

Composite (matériau couleur de la dent) et amalgame (plombage gris) ne suffisent pas toujours à empêcher la progression de la carie.


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Les dents de sagesse
Les dents de sagesses sont les troisièmes molaires définitives qui font leur apparition environ vers dix-huit ans, mais parfois bien plus tardivement.

L'évolution de l'Homme moderne crée une diminution du volume de la partie inférieure du visage et une réduction de l'os de la mandibule, ces dents se retrouvent de plus en plus souvent dans des situations anormales, entrainant des pathologies qui nécessitent leurs extractions. Mais le plus souvent les patients n'ont pas conscience de l'éruption de leurs dents de sagesse et du bon placement sur les arcades dentaires, tout s'est donc bien passé, silencieusement.

Ces dents ont pour particularité pendant l'éruption de traverser la gencive lentement. Un abcès a le temps de se former entre la dent et la gencive qui la recouvre encore pendant leur éruption.

Au premier signe de gonflement et aux premières douleurs, un massage doux avec la brosse à dents et du dentifrice améliore souvent la situation, mais invite à la consultation de votre praticien. Il y a souvent une symétrie droite-gauche mais décalée dans le temps, qui ce contribue à la mauvaise réputation prédictrice des ennuis qui viendront certainement de l'autre côté.

Au maxillaire supérieur, la fréquente malposition peut créer une morsure de la joue ou empêcher des mouvements de la mâchoire inférieure avec une difficulté d'ouvrir la bouche.

Au maxillaire inférieur, la dent est souvent couchée à l'horizontale et vient buter contre la seconde molaire. Cette position bouscule toutes les dents inférieures et peut créer une zone profonde impossible a nettoyer derrière la seconde molaire, et ainsi permettre le développement d' une carie de la racine de la dent adjacente, entrainant la nécessité de l'extraction des deux dents.

Deux situations :
  • Les extractions préventives, en fin de traitement d'orthodontie , pour préserver les résultats fonctionnels et esthétiques.
  • Les extractions liées à une période inflammatoire "la chique", cet inconvénient se reproduira certainement du côté opposé.


Bien souvent l'extraction des quatre dents est indiquée. Si le premier épisode inflammatoire et douloureux arrive par surprise, les extractions peuvent être programmées, pour éviter que les inconforts qui peuvent suivre l'intervention. Il est possible de choisir une période de congés pour pratiquer l'intervention.

Les extractions peuvent être pratiquées en une fois ou en plusieurs séances, chez votre praticien, qui vous adressera peut-être à un de ses confrères ou en clinique. L'anesthésie générale ne se pratique qu'en milieu hospitalier.

Les dents de sagesse ont mauvaise réputation car il faut souvent les extraire. Le chirurgien-dentiste soulage le patient des problèmes occasionnés par ces dents même avec des difficultés d'ouvrir d'ouvrir la bouche.