Dévitalisation et couronne
Votre praticien vous a prescrit des médicaments et recommandé de dévitaliser la dent en question, puis de la protéger par une couronne. En effet, la dent dévitalisée est fragile et doit être protégée pour éviter une fracture ultérieure.

Dévitalisation de la dent

dévitalisation - La première étape du traitement en urgence a supprimé momentanément les effets de la pulpite, mais sans en traiter les causes. Cette deuxième étape consiste à dévitaliser la dent concernée et à nettoyer la ou les racines de la dent abîmée.


Remplacement du nerf par des matériaux antiseptiques

remplacement du nerf - Cette dent maintenant dévitalisée est devenue fragile ; en effet, le traitement des racines (la dévitalisation) a enlevé une bonne partie de la substance à l'intérieur de la dent, substance qu'il faudra remplacer par une pâte antiseptique.


Consolidation interne

Consolidation interne - La dent sera éventuellement consolidée par un inlay-core, ce travail délicat et long doit être effectué dans d'excellentes conditions techniques, car un traitement incomplet pourrait provoquer une infection qui mettrait en péril l'avenir de votre dent. C'est pourquoi, il est indispensable de prévoir une durée adéquate pour votre rendez-vous et une disponibilité complète de l'équipe et du plateau technique, impossible à assurer dans l'urgence.


Protection externe

Protection externe - La couronne prothétique peut faire face aussi efficacement qu'une dent saine aux pressions de la mastication - en son absence, un réflexe d'évitement vous incitera à mastiquer de l'autre côté, mettant ainsi en péril l'équilibre de votre bouche, déséquilibrant le bon fonctionnement des dents entre elles.


Les dents dévitalisées doivent être couronnées.


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Statut du chirurgien-dentiste
La très grande majorité d’entre eux (91%) ont une activité libérale exercée individuellement ou en groupe.

L’activité salariée est pratiquée dans une structure comme l’hôpital, l’assurance maladie complémentaire (les centres de santé, cabinets mutualistes), la sécurité sociale, le service de santé des armées ou au sein d'un cabinet libéral.

Les services d'odontologie ou de stomatologie des hôpitaux ou des cliniques privées pratiquent des opérations plus lourdes.

Les chirurgiens-dentistes sont conventionnés à 98%. Ils respectent une convention signée avec l’assurance maladie obligatoire. La convention en vigueur date de juin 2006.

Les chirurgiens-dentistes peuvent avoir un exercice non conventionné, dans ce cas ils fixent librement leurs honoraires et les actes sont remboursés au patient à un niveau très inférieur du remboursement conventionnel (tarif d'autorité).